22 Juin 2022
Phnom Penh est une ville très vivante, entre ses temple colorés ses marchés bruyants, ses villas coloniales Reste de France : les croissants café crème du déj et la soupe aux escargots dans la rue
La ville est un peu schizophrène avec ses adultes, souvent plus de soixante ans, assez traditionnels et parlant encore un peu le français et ses djeuns,avec mobile et skate, résolument tournés vers les States ,et parlant anglais Ce qui frappe en venant de Thaïlande, c'est le grand nombre d'enfants, et le peu de quarante cinquante ans, surement à cause des bébés non nés ou des enfants morts de faim pendant le génocide
Comme au Laos, le bouddhisme semble refleurir; les moines sont nombreux et les chiens errants sont nourris dans les temples
Le soir, assise au bord du Mékong pour échapper à la moiteur de l'air, je parle à une jeune fille avec un petit chien blanc, elle me présente à un ancien enseignant C'est le premier cambodgien à évoquer le génocide Son père était proviseur du lycée qui deviendra la sinistre prison S 21 Il fut exécuté bien sur, et lui, gamin fut envoyé travailler dans les champs où ses sœurs et sa mère moururent d'épuisement , il fut le seul survivant de sa famille Il m'invite à aller visiter la prison et le camp.
Il ne faut pas que le monde oublie me dit il , je lui promets d'y aller